Je viens de lire cela : « Pendant 22 ans, j'ai vécu un viol. Je ne pourrai jamais reconstruire ce temps passé dans la prostitution (...) J'estime avoir été victime, des clients, mais surtout de moi-même. Je ne trouvais plus de porte de sortie (...) S'il y avait eu une loi disant qu'une femme ne s'achète pas, ces 22 années n'auraient pas existé... ».
Il est temps de mettre un terme à des mythes qui ne correspondent en rien à l'éthique de notre république : égalité, dignité, non-patrimonialité du corps... Dire que la prostitution est nécessaire, c'est bafouer ces principes.
Et d'énumérer les clichés à combattre : « la prostitution, service d'assistance sociale » ou « la prostitution limite le nombre des viols », jusqu'au mythe de la « prostituée traditionnelle »...
La traite des êtres humains représente 90% de la prostitution en France. Et dans les situations de prostitution qui ne relèvent pas de la traite des êtres humains, on trouve des jeunes ou des adultes en situation de vulnérabilité économique, psychologique... ».
Bonne année à ceux d'ici et d'ailleurs qui fréquentent ses chairs tendres et servez vous de vos mains douces et poétiques pour vous dégorger et blanchir le poireau, cela vous coûtera moins cher ! Et pour finir en beauté la manoeuvre, offrez vos deniers ou textes à des associations pour l'abolition.
Et si vous pensez autrement alors...
Janus |
