Le requin blanc, en tant que prédateur de premier ordre, est considéré jouer un rôle important dans le maintien de la stabilité de l’écosystème marin et, parmi tant d’autres contrôle les populations de leurs proies. Le régime alimentaire des requins blancs de moins de 3 m consiste essentiellement en une variété de poisons osseux et cartilagineux, tandis que les mammifères marins constituent principalement le régime des requins plus grands (Last et Stevens 1994; Cliff et al. 1996). Oter les grands prédateurs de l’océan ne résulte pas nécessairement à l’accroissement des populations de leurs proies et d’autres espèces commerciales plus importantes situés plus bas dans la chaîne alimentaire ; en effet, dans l’écosystème terrestre le contraire pourrait être vrai. Les découvertes des modelling de l’écosystème (Stevens et al. 2000) montrent que la suppression des grands requins prédateurs peut avoir directement ou indirectement des effets négatifs à travers la chaîne alimentaire. Il est difficile de prévoir précisément quel impact un déclin continuel du requin blanc aura sur l’écosystème, mais, “en l’absence d’information plus précises, les rôles de ces poissons ne doivent toutefois pas être sous-estimés. L’élimination sans discrimination des grands prédateurs des habitats marins pourrait causer un désastre pour l’équilibre des écosystèmes marins” (Last et Stevens 1994).
Les impacts majeurs sur les requins blancs proviennent principalement des actions des humains :
- Pêche sportive intentionnelle en vue de records (le but est de capturer les plus grands poissons) et trophées (mâchoires et dents).
- Pêcheries opportunistes à caractère commercial pour des gadgets de valeurs (mâchoires et dents qui sont particulièrement valeureuses si celles-ci proviennent des animaux plus grands et plus rares), et d’autres produits dérivés (particulièrement les ailerons).
- Capture accidentelle pour des fins commerciales qui se rapportent plutôt aux produits plus valeureux (mâchoires et ailerons) ; la carcasse étant inutilisée.
Pêches Artisanales.
- Programmes de protection des baigneurs.
- Persécution par d’autres utilisateurs de la mer (pêcheurs et éleveurs de poissons).
- Dégradation de l’habitat des requins.
- Réduction des proies par une pêche à outrance.
- Perturbation provoquée par l’adoption d’opérations écotouristiques non contrôlées (possible dans quelques régions